Vous avez besoin d’argent. Un membre de votre famille ou un ami accepte de vous le prêter, Vous formalisez l’échange sur un site Internet… Vous venez d’effectuer un préapré.
Lors de la contraction d’un préapré, le site support de la transaction prend une commission minime pour des services facilitant l’opération : évaluation des montants, suivi et rappel des remboursements.
Le préapré a connu un fort développement avec d’une part la crise économique. Se prêter de l’argent au sein d’une famille, d’une communauté est la plus ancienne forme de crédit au monde et la moins coûteuse : des amis ne vont pas pratiquer des taux délirants. Le prêt familial et amical est aussi un anti subprime : prêteur et emprunteur sont en relation directe, il n’y a pas de montage compliqué.
D’autre part avec l’explosion des sites sociaux qui augmentent le nombre d’amis. Les nombreux liens avec des personnes non présentes physiquement ont permis d’apprendre à détecter celles à qui l’on peut faire confiance.
Préapré est un mot qui pour origine le pair à pair (le P2P ou les plateformes d’échanges style eBay qui permettent les échanges entre les individus), le prêt (action de prêter) , le près (adverbe indiquant la proximité) et le pré (le champ de tous les possibles).
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C’est déjà demain
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Emprunter à un ami
Plus : le blog de Jean-Christophe Capelli, co-fondateur de Friendsclear
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Le “social lending”
Dans cette catégorie, un nouveau concept est apparu en 2005, et fait fureur : il s’agit des prêts entre particuliers, en peer to peer. L’idée est toute simple : pourquoi ne pas marier le meilleur du modèle d’ebay avec le schéma traditionnel de la tontine.
Ce n’est donc plus la banque qui prête, mais la communauté. Prenons comme exemple le premier site à avoir popularisé ce système, prosper. Un individu s’inscrit (il faut vivre aux Etats-Unis), donne ses références bancaires, puis demande un prêt, qui doit être inférieur à 25.000$, en proposant lui-même un taux d’intérêt.
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