Alminustrateur
Spécialiste de l’intégration de nanoingrédients dans la chaîne alimentaire. (suite…)
Spécialiste de l’intégration de nanoingrédients dans la chaîne alimentaire. (suite…)
Praticien spécialisé dans le traitement de la nomophobie ou la peur d’être séparé de son téléphone mobile
La nomophobie est un mot qui vient de la contraction de l’expression anglaise no mobile-phone phobia. Ce mot a été inventé au cours d’une étude menée en février 2008 par la UK Post Office qui observait les angoisses subies par les utilisateurs de téléphones mobiles. Cette étude a révélé que 53 % des utilisateurs de téléphones mobiles (76 % chez les jeunes de 18 à 24 ans) en Grande-Bretagne sont anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de batterie ou de crédit, ou qu’ils n’ont pas de couverture réseau.
Cette angoisse se traduit tant par la vérification permanente de la présence du téléphone dans sa poche ou dans son sac que par une consultation permanente de l’objet. Si une alerte avertit de l’arrivée d’un message, le propriétaire en prend connaissance sur-le-champ. Si le téléphone est inerte, il vérifie que le réseau est en état et que son appareil a encore de la batterie.
Les accros au mobile ne quittent pas leur appareil d’une semelle. Ils l’emportent quand ils vont aux toilettes ou prendre leur douche. Il peut aussi devenir un amant virtuel bien encombrant en prenant place dans le lit conjugal.
Ce phénomène a augmenté avec l’apparition des smartphones. Avec le boom des réseaux sociaux, on attend maintenant des signes d’amis aussi virtuels qu’inconnus.
Détourné en permanence de son quotidien réel par une sollicitation virtuelle constante, l’usager oublie de vivre l’instant présent.
Le nomophocteur est un thérapeute. Il aide son patient à se débarrasser de son mobile.
Il lui fait prendre conscience des dégâts que peut commettre son addiction : sursaut à chaque alerte, impossibilité à communiquer avec les personnes présentes, zapping entre différents sujets, absence de concentration, de continuité dans la réflexion…
Il lui propose une méthode pour se désaccoutumer. Ils choisissent les méthodes volontaires ou les régimes sans mobile imposés. Il s peuvent aussi prescrire des patchs anti-mobiles qui distilleront un flot de messages provoquant la saturation.
La crainte de perdre son téléphone ou qu’il ne soit plus état risque de disparaître avec l’évolution des technologies. Cet objet va être remplacé par des lunettes et ensuite pas des puces insérées dans différents objets quotidiens voire sous la peau.
En revanche, le besoin d’être en permanence connecté avec des personnes éloignées risque d’augmenter et de devenir encore plus maladif. Des technologies comme la réalité augmentée permettant de visionner ce que voit un autre rendront sans doute encore plus dépendants.
Les nomophocteurs devront agir pour que les individus vivent et dégustent leur vie et ne se contentent pas de vies morcelées par substitution.
Alors qu’un secteur ronronne, vous :
– Lancez un service ou un produit qui détint les lois du secteur ;
– Modifiez radicalement les us et coutumes d’un domaine d’activité ;
– Inventez une autre manière de faire.
Vous nielsez.
On nielse quand on oblige la concurrence à réagir.
Origine du mot :le verbe nielser vient de Xavier Niel. Ce patron de Free a lancé un pavé dans la marre du téléphone mobile en proposant un forfait tr ois fois moins cher que la concurrence.
Xavier Niel a nielsé
Différents éléments montrent qu’il a créé la sidération .
La hotline cherche à noyer le client.
http://www.ubest1.com/?page=video/34650
Source www.nikopik.com
Oui
Dans de nombreux secteurs, les entreprises s’entendent pour tondre leurs clients dans le sens de leurs profits. L’entrée d’un mouton noir dans la bergerie les oblige à béler d’une manière plus courtoise à l’égard de leurs clients.
Non
Dans un système complexe, le pavé dans la marre peut avoir des conséquences dramatiques. On peut assister à l’écroulement d’un château de cartes qui, s’il était fragile et bancal, avait le mérite d’exister. Les moutons risquent alors de payer le prix fort la casse de leur bergerie.
A vous de juger
Hier, les salariés n’avaient pas le choix. Ou ils travaillaient dans les locaux de l’entreprise ou chez eux.
Pour limiter les déplacements, le gouvernement instaura en 2012 (rien n’interdit de l’envisager) le 1 % espace libre. Les entreprises de plus de 100 salariés devaient mettre 1 % de leur surface d’occupation à la disposition des travailleurs d’autres entreprises ou verser des sommes permettant la construction d’un local de cette surface. Ces espaces furent appelés des nomadiums.
Les entreprises furent tout d’abord très réticentes à l’installation de ces espaces publics dans leurs murs. Elles justifièrent leurs craintes par les habituelles raisons de sécurité. Ces réticences tombèrent lorsqu’elles s’aperçurent que ces zones libres, favorisant les échanges et le brassage d’idées entre les collaborateurs et des personnes venues d’autres horizons, devenaient des espaces d’intense créativité et d’innovation.
S’il faudra encore attendre un peu pour que les entreprises ouvrent leurs portes, les espaces dits de « co-working » se multiplient.
Métro présente 5 adresses à Paris
Neo-Nomade : tous les espaces de co-working en France
Le numérocteur est un spécialistes des effets de la numéragie, ou perte brutale de l’ensemble de ses données numériques.
La numéragie est provoquée par :
La numéragie résulte souvent d’un excès de confiance dans des outils ou entreprise. L’internaute met toutes ses données dans le même panier et s’en voit privé. Elle se traduit par l’impression d’un vide impossible à combler qui peut provoquer des drames.
Le numérocteur a pour mission tant d’aider les victimes des numéragies à relativiser la perte de leurs données que de les aider à mettre en place une stratégie pour reconstruire une identité numérique solide.
Les pertes de données numériques sont nombreuses. Elles sont vécues de manière plus ou moins dramatique.
Thomas Monopoly a vu son compte Google, et ceux qu’il avait associés, désactivés du jour au lendemain, sans qu’il ne soit averti. Fâcheuse aventure qu’il raconte ici. Son compte, fermé pour des raisons de violation des conditions d’utilisation, a été réactivé depuis. Artiste, l’auteur a monté une exposition – numérique – il y a trois ans intitulée “L’évolution du sexe” et dans laquelle il avait inséré une photo “à la limité de la légalité“. Qui ne lui appartenait pas. Cette exposition avait pour but de souligner la violence et l’absurdité croissante de la pornographie. Google avait donc décidé de supprimer son compte sans préavis.
La création du délit d’identité numérique marque une avancée importante dans la prise en compte par le droit pénal de la spécificité des nouvelles technologies. Prévue par l’article 2 de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, cette nouvelle incrimination vient combler un vide juridique au moment où le web participatif est en constante progression.