
Trokeur
Expert en consommation collaborative, spécialiste des échanges sans intermédiaires. (suite…)
Expert en consommation collaborative, spécialiste des échanges sans intermédiaires. (suite…)
Le DIY (do-it-yourself) est née dans le sillage d’Internet et du numérique. Il s’étend à la fabrication de machines-outils dont les plans ont été rendus publics afin que chacun puisse les utiliser et les modifier. Nommé open source hardware, ce mode de conception s’inscrit dans le courant du logiciel libre.
L’open source hardware est à l’origine des tractopens. Les tractopens sont des tracteurs bien moins chers que les tracteurs fabriqués par les industriels. Un réseau de fermiers, d’ingénieurs et de bricoleurs contribue en permanence à son amélioration.
Your project is amazing. Thrilling, actually…It’s people like you who really give me hope for the future. Chris Anderson, TED Curator
Marcin Jakubowski est un ingénieur en chimie qui opéra un retour à la terre. Saigné à blanc par l’achat d’un tracteur, il a découvert non seulement l’endettement, mais la piètre qualité des machines vendues sur le marché. Après un nombre incalculable de pannes, il mise sur le système-D : il construit en 6 jours, et pour un budget plus que raisonnable, son propre tracteur. Il partagea plans et tutoriaux permettant à tout un chacun de faire comme lui.
Dans la suite logique, Marcin Jakubowski a fondé Open Source ecology, un réseau de fermiers, d’ingénieurs et de bricoleurs, plus une plateforme dédiée à la fabrication de machines agricoles low-cost et open source : le Global village construction set.
Le réseau planche sur 40 prototypes (trayeuses, bulldozers, fours à pain…), et publie les schémas de fabrication et les devis estimatifs de chacun. Selon les membres du collectif, construire une machine agricole open source est à peu près aussi simple que d’assembler des legos, et coûte 8 fois moins cher que du matériel classique…
Jardin potager installé sur le toit d’un immeuble
Un toitager est un lopin de terre sur le toit d’un bâtiment situé en ville. La plupart du temps, il est entretenu par les habitants de l’immeuble. L’objectif est de produire des légumes destinés à leur consommation.
On trouve aussi des serres, des fermes aquaponiques et des ruches.
Outre produire des légumes locaux, le toitager est un excellent isolant thermique. Il réduit les coûts de chauffage et de climatisation
Synonymes : toiterre, végétoilien.
A New York, le PlaNYC 2030 -plan de développement durable-, lancé en 2007 par le maire, Michael R. Bloomberg, a stimulé les initiatives en offrant des abattements fiscaux pour l’installation des toiterres.
Paula Crossfield qui édite Civil Eats, un blog consacré à la politique alimentaire américaine, a construit un potager communautaire sur le toit d’un immeuble de six étages. « En 2008, j’étais une pionnière à Manhattan, aujourd’hui, il y a au moins 10 fermes de plus de 1 hectare à New York et, à chaque coin de rue ou presque, on trouve des potagers sur les toits », dit-elle.
Gotham Greens’ est un projet consistant à installer des serres sur des toits de Brooklyn. Dans ces serres, on utilise le principe de la culture hydroponique. La terre est irriguée par une solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante.
Un reportage sur des toiterrien de Brooklyn.
A Kanda, quartier universitaire de Tokyo, Kenji Takashio, directeur de projet d’environnement vert de l’entreprise Kuboco in Harmony et fondateur de l’association non lucrative Oedoyasai (“légume d’Edo”) plante des végétaux et du gazon sur les dalles de béton couvrant les édifices. Il s’occupe aujourd’hui d’une trentaine de jardins en hauteur.
Dans ces potagers qui flirtent avec le ciel et qui s’étendent sur de petites superficies (entre 40 et 60 m2), asperges, épinards, poivrons, tomates, aubergines, courgettes, poireaux, potirons, maïs, shiso et basilic, mais aussi pastèques, mûres et myrtilles poussent en surplombant le macadam. La moitié de la récolte est vendue à une boutique voisine d’onigiris (boulettes de riz). L’autre est dégustée sur place lors des visites ou donnée au personnel.
Un ancien sans-abri, épaulé par une équipe d’une cinquantaine de bénévoles, a créé un jardin partagé sur le toit du Southbank Centre, afin d’œuvrer pour la réinsertion d’anciens détenus ou toxicomanes.
Le jardin anglais a été conçu par l’architecte paysagiste Eden Jane Knight en collaboration avec le designer Paul Stone.
Plus qu’un sanctuaire urbain pour les fleurs, plantes, insectes ce jardin est pour Paul Pulford et son équipe une véritable fierté. Ces plantations permettent pour des personnes en situation de détresse de faire germer un possible avenir plus souriant.
A Paris, un jardin est installé sur le toit d’un gymnase, 89 rue des haies, dans le vingtième arrondissement de Paris. (Néoplanete)
Le twining est à à Twitter, ce que le tuning est à l’automobile, un art de l’esbroufe.
Le principe est d’adopter l’identité d’une autre personne.
Plusieurs formes de twining existent :
Le twining nécessite plusieurs qualités. Un bon twineur est empathique (il sait se mettre dans la peau de l’autre), a de l’humour, est fin connaisseur des règles de fonctionnement de Twitter (il sait par exemple duper les journalistes).
A peine le bébé présidentielle est né que déjà elle twitte… et de manière politiquement incorrecte.
A l’hiver 2010, on a cru toucher pas loin de la perfection. Vanessa Demouy, l’ex-piètre mais très jolie actrice de « Classe Mannequin », s’est révélée être la créature idéale en se dévoilant, sur son compte Twitter, assidue lectrice de Joyce et admiratrice de Böcklin, très engagée politiquement, drôle et même plutôt humble. Florilège de ses déclarations publiques :
« Bonjour à tous, non je n’ai pas abandonné Twitter. Je me consacre à ma passion : la lecture. En ce moment : Ulysse de Joyce. Dense et complexe. » A suivre sur Rue 89
@Lilianeoublie pratique le twining. Un inconnu twitte pour le compte de Lilane Bettancourt. Il ne manque pas d’humour. Quelques messages.
« Le recrutement du PSG me rappelle le renouvellement de mon personnel en 1997, en moins cher. »
« Dans la quiétude de la nuit, je repense aux événements de la journée. Et souvent, je ne m’en rappelle pas. » ;
« Maintenant, quand je ne fais pas d’interview pour la télévision, j’ai l’impression d’avoir perdu ma journée » ;
« Patrice m’a communiqué les premières conclusions de son audit, au parloir. A priori, tout est bien géré ».
Pas de trace ADN de DSK chez moi. Mais je viens de retrouver son RIB.