Verdâtrie
Traduction de l’anglais greenwashing et officiellement javellisé en écoblanchiment, la verdâtrie c’est un faux vert.
Un principe qui vous laisse juste vert de rage.
@haut_francais
Traduction de l’anglais greenwashing et officiellement javellisé en écoblanchiment, la verdâtrie c’est un faux vert.
Un principe qui vous laisse juste vert de rage.
@haut_francais
Expert de la visualisation des données numérisées
Le visualiTicien imagine, conçoit et assure le suivi des différents systèmes de visualisation des données.
Il met en scène des données pour :
La visualiIc regroupe les systèmes et applications qui visualisent des données informatisées. Exemples:
– Visualisation de données numériques fixes sur des cartes
Avec les Google maps, les applications de géolocalisation d’informations se sont multipliées. On voit sur une carte, les informations et notes fournies par les internautes sur un lieu, un hôtel, un magasin, un circuit rando, un resto… Tous les recoins de la planète commençant à être évalués, on assiste à l’émergence de baromètres des lieux avec parfois la visualisation des émotions.
– Visualisation de données en mouvement
Cette forme de visualiTic permet le développement d’innovations dans tous les domaines :
90 % des données numériques n’existaient pas il y a deux ans ! Les experts pensent que dans cinq ans, on pourra affirmer que 90 % des données numériques n’existaient pas il y a deux mois. Cette explosion résulte principalement sur des données numériques en surfant sur le Net, échangeant sur les réseaux sociaux, envoyant nos photos personnelles sur le réseau.
Les données sont le nouvel or noir« Les données sont une matière première vitale de l’économie de l’information, comme le charbon ou le minerai de fer l’étaient pendant la révolution industrielle », écrit Steve Lohr dans le New York Times. Pour les exploiter, les visualiTiciens et la visualiTic ont des beaux jours devant eux.
expoviz.fr Une exposition, un site, des outils… Un travail remarquable et à remarquer sur la datavisualisation.
Travailleur social utilisant le Net pour créer des liens entre voisins
Le voisiNeteur a pour mission de créer des liens entre voisins. Son objectif est le zéro solitude subie.
Le voisiNeteur :
– Repère les besoins dans un quartier et s’aide du Net pour les satisfaire ;
– Incite à utiliser les dispositifs numériques proposés ;
– Médiatise les relations en cas de litige.
Le voisiNeteur est un travailleur social qui travaille avec tous types de population d’un quartier : du plus âgé au plus jeune, du plus au moins nanti culturellement et financièrement…
Si le voisiNeteur utilise des dispositifs virtuels pour créer du lien social, il est aussi en contact direct avec la population du quartier.
La voisiNeteur a une double compétence. Il est à la fois expert du Net, voire développeur d’applications. Il a une formation de travailleur social.
Les sites favorisant des relations utiles entre voisins sont de plus en plus nombreux et certains ne manquent d’originalité.
Sortir les poubelles, réparer la porte du garage, faire la vaisselle, assembler un meuble Ikea ? Le service Taskrabbit, propose d’embarquer vos voisins dans cette folle aventure des tâches ménagères. On peut aussi déléguer des tâches virtuelles, comme de faire une recherche sur des restaurants à Paris ou l’aider à écrire une lettre d’amour pour reconquérir son ex-copine.
Ces relations sont simplifiées. On peut prendre une photo ou enregistrer un mémo vocal pour décrire sa demande. Pour payer, on utilise l’appareil photo de l’iPhone pour scanner votre carte de crédit, et l’application extrait les informations – numéro de carte, date… Les voisins sont alertés dès qu’une nouvelle tâche existe.
La vague du partage s’étend désormais jusqu’au buanderie. Pour quelques euros, le voisin vient laver son linge chez vous. Pendant que la machine fait son œuvre de salubrité, on peut partager une tasse de café avec son voisin. On peut même en profiter pour lessiver quelques idées noires.
http://www.lamachineduvoisin.fr/
Colisduvoisin aide à la réception de colis entres voisins.
La déferlante des nouvelles technologies fait évoluer tous les métiers. C’est en toute logique qu’elles vont venir soutenir le travail des acteurs sociaux des quartiers.
Avec le vieillissement de la population et l’explosion de la famille, la solitude est un problème qui va devenir de plus en plus prégnant. Pour éviter qu’elle gangrène la société, les vosiNeteurs seront nécessaires.
On peut juste espérer que les voisiNeteurs feront prendre conscience aux habitants que, pour sourire et donner un coup de main à son voisin, la technologie n’est pas très utile.
#100metiersfutur (3)
La planète va mal, il faut la sauver. Tout le monde se met au vert. Profitant de l’engouement de green attitude, le végétal est servi à toutes les sauces.
On fabrique des murs, publicités, tableaux, objets à base de plantes. Cette mode se nomme la végétalite. Comme toutes les modes, cet engouement a son lot d’abérrations comme les voitures « greenVertes », voitures dont la carrosserie est végétalisée, les livres feuilles de chêne (le texte est imprimé sur des feuilles tombées des arbres), les habits taillés dans des feuilles de nénuphar…
Le végétaliticien fait le bilan carbonne de la production de ces objets verts.
Ses missions sont :
Le greenwashing (anglais), l’écoblanchiment (français) ou la mascarade écologique (québécois), est le fait de tromper les consommateurs sur les pratiques environnementales d’une société ou les avantages environnementaux d’un produit ou d’un service. » Frédéric Lohier propose les péchés du greenwashing illustrés d’exemples dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication:
1. Péché du compromis caché : toute prétention indiquant qu’un produit est « vert » mais n’étant fondée que sur un nombre déraisonnablement restreint d’attributs en occultant d’autres enjeux environnementaux importants. Exemple : les publicités d’appareils électroniques dits « écologiques » car économes en énergie occultent le plus souvent l’impact environnemental de la fabrication (énergie grise et pollutions chimiques) et de la fin de vie (le produit est peut -être plus compliqué à recycler et contient des matières dangereuses). Dans l’étude menée par Terrachoice en 2009, 73% des produits évalués sont coupables de ce péché.
2. Péché d’absence de preuve : toute prétention environnementale qui ne peut être étayée par une information facilement accessible, ou par l’agrément d’une tierce partie. Exemple : les équipements électroniques ou informatiques qui avancent « une économie d’énergie de 50% » sans preuve de leur prétention ou agrément.
3. Péché d’imprécision : toute prétention mal définie ou dont la
définition est si vague qu’elle peut prêter à mauvaise interprétation par le consommateur ciblé. Exemple : l’expression « sans substances nocives » ne veut rien dire, selon la quantité, toute substance peut devenir nocive. les expressions « vert, « sans danger pour l’environnement » ou « préserve l’environnement » ne veulent rien dire sans explications détaillées. Nous vous présenteront prochainement l’analyse d’une publicité d’un mobile Samsung concerné par ce péché.
4. Péché de non pertinence : toute prétention environnementale qui, bien que vraie, est inutile ou insignifiante pour le consommateur eco-responsable, le détournant ainsi d’un meilleur choix. Exemple : Les produits qui mettent en avant leur conformité ROHS (avec par exemple un logo comme celui ci-contre aperçu sur une publicité d’alimentation électrique), cette précision est inutile puisque pour commercialiser un produit en Europe, le respect de cette directive est obligatoire depuis 2003.
5. Péché du moindre des deux maux : toute prétention environnementale qui peut se vérifier dans une catégorie de produits, mais qui pourrait détourner l’attention du consommateur sur les impacts environnementaux de l’ensemble de la catégorie. L’exemple que donne Terrachoice est celui de la cigarette à base de tabac provenant de l’aggriculture biologique qui pourrait sous-entendre que le produit est sain alors que globalement la cigarette est nocive pour la santé. Dans le secteur des technologies de l’information, on pourrait citer l’exemple de Microsoft qui, pour la promotion de Windows 7, met en avant ses meilleures capacités de gestion d’énergie, alors que globalement, ce système d’exploitation nécessite un ordinateur 243% plus performant que pour faire tourner Windows XP ou certaines distributions Linux qui suffisent pour un usage bureautique.
6.Péché du faux ecolabel : lorsqu’un produit, par le biais de mots ou d’un logo, veut faire croire qu’il est agréé par un éco-label. Les exemples sont nombreux dans le secteur des technologies de l’information : Fujitsu Siemens avec son label « Green IT » ou encore NEC avec son label EcoGreenIT ou même ECOSustainability.
Les ventomes sont des vêtements qui rendent invisibles. Lorsque l’on les enfile, on ne voit plus que les parties du corps non couvertes par ces habits originaux.
C’est Sonia B, célèbre créatrice de mode, connue pour son art du dépouillement vestimentaire qui a lancé les ventomes. Lors du défilé, sa combinaison intégrale a fait fureur en ne laissant visible que les yeux et les bouts des doigts des mannequins. Sonia B. explique qu’elle a été profondément marquée dans son enfance par les films d’Harry Potter : « Sa cape d’invisibilité m’a toujours semblé le plus beau vêtement que l’on puisse imaginer. », explique Sonia B.
Sous la pression des profs qui ne supportaient plus de faire cour à des élèves invisibles, les ventomes sont désormais interdits dans les lycées. Une extension de cette interdiction à tous les lieux publics est en projet.
Demain, l’invisible sera-t-il de nous émouvoir et séduire ? Une discrète piste à suivre.
Des chercheurs japonais ont présenté une cape d’invisibilité. Ce non vêtement est un système de camouflage optique qui fonctionne avec une caméra et un projecteur. La caméra capte l’image située en arrière du sujet qui porte la cape. Le projecteur diffuse l’image saisie sur le devant du vêtement. Le procédé donne l’illusion que le manteau est transparent.
Un ordinateur corrige l’image saisie et l’adapte au vêtement. La cape est recouverte de microbilles transparentes qui réfléchissent la lumière selon l’angle d’incidence.
Des chercheurs ont créé un « métamatériau » qui réfracte la lumière de façon négative. Cette propriété permettrait, en théorie, de diffracter la lumière entièrement autour d’un objet, le rendant ainsi invisible. Le film, composé de polymères et de silicones, procure une invisibilité à un objet en «courbant» les rayons lumineux se dirigeant vers lui. De cette façon, la lumière contourne l’objet plutôt que d’y être absorbé, ce qui lui procure son invisibilité.
Pour l’instant, l’utilité d’un tel matériau reste à prouver, car il ne fonctionne que pour le spectre infrarouge. Même si cela limite considérablement l’usage, c’est un bon début.